Investir au Nigéria

 

Les IDE en chiffres

Le Nigéria est la troisième économie d’accueil des IDE en Afrique, derrière l’Égypte et l’Éthiopie. Le pays fait partie des pôles de croissance les plus prometteurs d’Afrique et attire de nombreux investisseurs dans le secteur des hydrocarbures, de l’énergie, du bâtiment etc. Le pays subit les effets du contre-choc pétrolier. Selon le Rapport sur l’investissement mondial de la CNUCED 2021, les flux d’IDE vers le Nigeria ont totalisé 2,4 milliards USD en 2020, affichant une légère hausse de 3,5 % par rapport à l’année précédente (2,3 milliards USD en 2019), malgré la crise économique mondiale déclenchée par la pandémie de Covid-19. Le stock total d’investissements directs étrangers a été estimé à 102 milliards USD en 2020. Selon le Investment Trends Monitor de la CNUCED, les flux mondiaux d’IDE ont fortement rebondi en 2021, mais les flux d’IDE vers les pays africains (hors Afrique du Sud) n’ont augmenté que modérément. Certains des principaux pays investisseurs au Nigéria sont les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la France.


Le Nigéria a l’intention de diversifier son économie loin du pétrole en créant un secteur manufacturier compétitif, ce qui devrait faciliter l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales et stimuler la productivité. La récente fusion des ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Investissement reflète l’intention du Nigéria de coordonner efficacement ces trois domaines clés pour améliorer son environnement commercial et d’investissement. Les points forts du pays sont une économie partiellement privatisée, un système fiscal avantageux, des ressources naturelles importantes et un faible coût de main-d’œuvre. D’un autre côté, la corruption généralisée, l’instabilité politique, le manque de transparence et la mauvaise qualité des infrastructures limitent le potentiel d’IDE du pays. Une bureaucratie intense freine également les investissements étrangers.

Dans l’édition 2020 du rapport Doing Business de la Banque mondiale, le Nigéria s’est classé au 131e rang mondial pour la facilité de faire des affaires. Cela représente un bond par rapport à l’édition 2019 lorsque le pays était classé 146e. Le pays s’est amélioré dans de nombreuses sous-catégories du classement : création d’entreprise, gestion des permis de construire, obtention d’électricité, enregistrement de la propriété, commerce transfrontalier et exécution des contrats. Le Nigéria apparaît comme l’un des 10 pays qui s’est le plus amélioré pour la deuxième fois. Le Nigéria a attiré d’importants afflux d’entreprises américaines, notamment des géants comme Uber et Facebook, ainsi que Emergent Payments et Meltwater Group. La Chine a également investi considérablement dans le pays, principalement dans les industries du textile, de l’automobile et de l’aérospatiale.

Investissement Direct Etranger 2018 2019 2020
Flux d’IDE entrants (millions USD) 775 2.305 2.385
Stocks d’IDE (millions USD) 95.474 99.709 102.094
Nombre d’investissements greenfield* 57 76 54
Value of Greenfield Investments (million USD) 7.954 10.196 6.622

Source : CNUCED – Dernières données disponibles.

Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.

Pourquoi choisir d’investir au Nigéria ?

Les points forts

Avec une population de 160 millions d’habitants (1/6 de la population de l’Afrique), le Nigéria représente l’un des plus grands marchés africains. Le pays est doté d’abondantes ressources naturelles, possède une main-d’œuvre à faible coût et se situe stratégiquement à la porte de nombreux pays ouest-africains. Le Nigéria est en outre le troisième receveur d’IDE d’Afrique, et le gouvernement mène une politique de libéralisation économique favorisant les partenariats public-privé et les alliances stratégiques avec les firmes étrangères.

Les points faibles

Le Nigéria présente un certain nombre de facteurs défavorables aux IDE tels que: des infrastructures de transport et énergétiques insuffisantes entrainant des coûts d’exploitation élevés, des institutions gouvernementales peu performantes, une corruption rampante, un système judiciaire lent et inefficace, des mécanismes de règlement des différends peu fiables, une fiscalité multiple, une politique commerciale restrictive, et une insécurité grandissante avec notamment l’existence d’un groupe extrémiste (Boko Haram) opérant notamment dans le nord-est du pays.

Les mesures mises en place par le gouvernement

Le Gouvernement mène de nombreux programmes d’incitations aux IDE, notamment dans l’agriculture, l’exploitation et l’extraction minière, le pétrole, le gaz, et les secteurs d’exportation. Des incitations fiscales sont accordées aux industries pionnières jugées bénéfiques pour le développement économique du pays et intensives en main-d’œuvre (tels que l’habillement); et pour les entreprises gazières, des allocations facilitant les investissements en capital et la déduction des intérêts sur les prêts sont prévues. La propriété d’entreprises 100% étrangères est autorisée en dehors du secteur pétrolier et gazier, où l’investissement est limité à des coentreprises ou des accords de partage de production. Les industries considérées comme cruciales pour la sécurité nationale, telles que les armes à feu, munitions et vêtements militaires et paramilitaires, ne sont pas ouvertes aux investisseurs privés.

Les conventions bilatérales d’investissement signées par le Nigéria

Le Nigeria a conclu des accords bilatéraux d’investissement avec l’Algérie, la Bulgarie, la Chine, l’Égypte, la France, la Finlande, l’Allemagne, l’Italie, la Jamaïque, le Monténégro, les Pays-Bas, la Corée du Nord, la Roumanie, la Serbie, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud, l’Espagne, la Suède, la Suisse, Taiwan, la Turquie, l’Ouganda et le Royaume-Uni. Seulement quatre des traités (France, Pays-Bas, Corée du Sud et Royaume-Uni) ont été ratifiés par les deux parties, le processus de ratification étant peu proactif ou mal organisé. Le gouvernement a exprimé son intérêt à négocier un traité bilatéral d’investissement avec les Etats-Unis.

Les procédures relatives à l’investissement étranger

    • La liberté d’établissement

Le gouvernement soutient les pratiques commerciales anticoncurrentielles et protège la propriété privée en conformité avec le décret NIPC de 1995.  La réglementation concernant les prises de participation Possible.

    • Les obligations de déclaration

Toute société doit être enregistrée à la Commission des affaires des entreprises (CAC) et des droits de timbre doivent être payés auprès du Service fédéral des impôts (FIRS). Chaque entreprise à participation étrangère doit également être enregistrée auprès de la Commission nigériane de promotion des investissements (NIPC) et un permis d’affaires et un quota d’expatriés doit être obtenu auprès du ministère de l’Intérieur.  Les états financiers doivent être préparés annuellement et déposés auprès de la CAC.

    • L’organisme auprès duquel déclarer l’investissement

Commission des affaires des entreprises (CAC)
Commission nigériane de promotion des investissements (NIPC)

    • Les opportunités d’investissement

Les agences d’aide à l’investissement

Commission nigériane de promotion des investissements (NIPC)
Évolution et perspectives économiques au Nigéria – Perspectives économiques en Afrique

Les appels d’offres, les projets et les marchés publics

Banque africaine de développement, Organe de supervision publique
DgMarket, Appels d’offres dans le monde

Les autres ressources utiles

Agence nigériane de développement des petites et moyennes entreprises
Authorité nigériane des zones franches d’exportation
Couseil nigérian de promotion des exportations

Investissement
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